mercredi 17 août 2016

Lettre à mon SPM...

Cher Syndrome pré, pendant et post menstruel,

Ce soir, on va se dire nos quatre vérités, parce qu'il ne me reste plus de vaisselle à péter...

Je te sens monter en moi sans pouvoir te contrôler... Tu t'insinues malgré mon envie de te museler...

Tu me fuck le cerveau, et sans raison tu me fais monter sur mes grands chevaux...

Tu me donnes envie de m'affaler par terre en pleurant sur Adele... De faire une overdose de Nutella, Fuck la cuillère je vais y aller à la pelle...

Tu joues avec mes nerfs, comme un guitariste en plein solo heavy metal ... Tu me donnes des pulsions meurtrières, tu me fais perdre les pédales...

Tu me fais remonter le temps à grands coups d'incertitude, tu m'emportes si loin de la personne que je suis d'habitude...

Tu joues avec mes hormones comme un sadique... Ça t'amuse ce bordel émotionnel, tu donnes dans l'épique... 

J'ai envie de me pousser en courant, mais tu me suis en ricanant...

Tu danses en déroulant la liste de mes insécurités... Tu jongles avec en riant, t'es vraiment sans pitié... 

Tu me fais sentir étrangère à mon corps, tu me déformes... Tu me gonfles, sérieux tu me gonfles...

Tu aimes compliquer les choses pour un instant... Tu m'étourdis et tu me fais vivre tout trop 
intensément...

Je sais que ça va passer, mais là ce soir sous l'orage... Tu me donnes envie de tout casser, tu m'enrages...

Tu désorientes avec plaisir mes émotions, j'ai juste envie de crier Fuck à répétitions... 

La bouteille est vide, mais ma coupe est pleine... Tu me vides, tu me donnes envie de me mettre en quarantaine...

Je te hais pour ton effet destructeur même passager... Tu fais chier à tout vouloir mélanger...

Je t'emmerde, alors vas-y, mets-moi en plein la gueule... Ce sera pas la première fois que je hurle dans ma tête toute seule... 

Je vais encaisser tous tes coups et passer à travers... En te chuchotant Fuck you, de toute façon t'es éphémère...

Je sais que demain est un autre jour... On remet ça le mois prochain, tu m'attendras bien dans le détour...

Sur un dernier grand Fuck you...